Mutuelle santé et Prévoyance – Rien n’était inéluctable
La conjoncture financière pour notre mutuelle et notre prévoyance d’Entreprise est à nouveau dans le rouge pour l’année 2023. Des mesures sont encore nécessaires pour juguler les déficits correspondants et pour tenter de revenir à un équilibre des comptes en 2024. Il reste à identifier les marges de manœuvres négociables.
Les propositions de la Cfdt en faveur des salariés n’ont malheureusement pas été retenus lors de ces dernières négociations. Ces négociations ont d’ailleurs mis en lumière une certaine manipulation de la Direction à entretenir le déficit de notre couverture santé.
L’entente trouvée entre la CFE-CCG et la Direction entérine un accord totalement déséquilibré :
l’effort de réduction des déficits est ainsi porté à 99,15% par les salariés et leur famille.
La Cfdt ne pouvait cosigner un accord qui approuve le désengagement financier de l’Entreprise dans le traitement de la santé de tous les salariés de l’UES OBS.
L’accord imposé par la CFE-CGC ratifie ainsi une baisse drastique des prestations pour la Mutuelle – Santé mais également une baisse des prestations de Prévoyance – Invalidité Décès. Notre assureur avait pourtant déclaré, lors de ces négociations, qu’il n’était pas nécessaire de sabrer dans les prestations pour tendre vers l’équilibre.
Retrouvez les repères Cfdt sur nos systèmes de Santé – Mutuelle et de Prévoyance – Invalidité Décès. Ces articles permettent de mieux comprendre la portée et la prise en charge de ces deux couvertures dédiées à tous les salariés de l’UES OBS (à savoir : OBS SA, Orange Cyberdefense France et Enovacom).
Retrouvez ci-dessous, la partie réservée aux abonnés qui analyse cette situation » : |
⦿ Le pourquoi des déficits chroniques de notre mutuelle et de notre prévoyance. ⦿ La manipulation et les désengagements de la Direction provoque une impasse programmée. ⦿ Sur quels leviers faut-il agir (cotisation salarié, cotisation conjoint, dégradation des prestations…). ⦿ Une position CFE-CGC en défaveur des salariés et des conjoints – ils payent plus de 99% des déficits. |