Les avancées et satisfactions de la CFDT
- Une prime collective minimum de 500 € élargie à tous les salariés gagnant moins de 2200 € brut par mois (non cumulative avec d’autres mesures de l’accord);
- Un ajustement salarial pour qu’il n’y ait plus de salaires nets mensuels inférieurs à 1400 €(prime d’activité) ;
- Un engagement sur un périmètre plus large de salariés revalorisés en passant de 50% à 85% des éligibles (70% par une augmentation managériale et 15% par une prime exceptionnelle) ;
- Une attention sera accordée à la communication des NAO : chaque salarié recevra, lors d’un entretien avec son manager, une réelle explication sur les décisions individuelles relatives aux NAO et ceci en lien avec le bilan de l’entretien individuel. Il sera aussi fourni à chaque salarié (sur la base de son Centre de Compétences (de plus de 30 personnes) sinon de son Département :
- le pourcentage de salariés ayant reçu une augmentation ainsi que la valeur moyenne de ces augmentations;
- le pourcentage de salariés ayant reçu une prime ainsi que la valeur moyenne de ces primes.
- Une réflexion va être engagée avec la direction afin de définir une grille cohérente des salaires par métier en tenant compte de l’ancienneté et de la situation géographique.
La CFDT a également profité des NAO pour demander qu’une attention particulière soit apportée aux fonctions supports (SI, RH, SG, SSC, CSP, …) pour mieux dimensionner les effectifs.
- En dehors de l’aspect financier, la CFDT est satisfaite :
- de constater que le nombre de personnes impactées par les accords NAO 2007 sur le périmètre NRS et OAB est en diminution (200 salariés en 2015, environ 140 salariés en 2016).
- qu’une meilleure visibilité des offres de postes internes va être mise en place à travers l’intranet afin de favoriser la mobilité dans l’entreprise.
Nos regrets
- Un décalage social à risques : les écarts de rémunération suite aux NAO se creusent entre Orange SA et OAB et ceci à compétences et métiers similaires. Cette situation ne peut qu’accentuer les éventuelles tensions dans les projets réalisés en commun.
- Une année 2016 impactée par une baisse de 60% de l’intéressement comparativement à 2015, liée à des objectifs surdimensionnés et un manque de volonté de la direction d’atteindre ses objectifs.
- Le refus de la direction d’accepter une augmentation collective.
Au vu des résultats de cette négociation et du vrai dialogue social qui a pu être établi