La CFE-CGC Orange condamnée
Victoire Cfdt pour une démocratie sociale
La CFE-CGC Orange a été condamnée ce 3 mai 2024 pour « pratiques inadmissibles » et instauration d’un « climat délétère » lors des dernières élections du représentant des actionnaires salariés au Conseil d’Administration.
Le jugement a en conséquence fait annuler le résultat du deuxième tour des élections (fait rarissime dans le contentieux électoral français) pour ne retenir que le résultat du premier tour électoral.
Il était temps que les juges disent stop à ces pratiques inadmissibles et récurrente de la part de la CFE-CGC Orange. Les juges condamnent ainsi les calomnies, les mensonges et le lynchage médiatique proférés lors de ces élections.
Pour la Cfdt, il n’était pas tolérable de laisser impunément mettre à mal la démocratie et les résultats électoraux.
Retrouvez ci-dessous, la partie réservée aux abonnés analysant ce jugement historique : |
⦿ Les juges disent stop à une campagne de dénigrement massive orchestrée par la CFE-CGC Orange. ⦿ La Cfdt a enfin été entendue et revendique : le sérieux, le respect, la vérité et la démocratie. ⦿ Espérons que les salariés sauront faire la part des choses lors des prochaines élections. |
Vos Référents Cfdt
Les juges ont dit stop
Le jugement du tribunal de Nanterre est tombé ce vendredi 3 mai. La justice confirme la position de la Cfdt en dénonçant le « climat délétère » dans lequel s’est tenu le deuxième tour des élections du représentant des actionnaires salariés au Conseil d’Administration.
La CFE-CGC Orange a orchestré une campagne de dénigrement massive en utilisant tous les canaux possibles (y compris les réseaux sociaux) pour répandre la calomnie et discréditer la candidate soutenue par la Cfdt : Madame Nadia Zak Calvet, actuelle présidente du conseil de surveillance du FCPE Orange Actions.
Pour la Cfdt, les débats sains et loyaux sont nécessairement exempts de diffamation et d’injures. La Cfdt a donc saisi la justice pour faire respecter le minimum d’éthique requis pour de telles élections.
Le jugement rappelle que les candidats doivent se présenter au scrutin sous le principe de l’égalité des armes. Or, le tribunal a constaté que la CFE-CGC Orange a outrepassé ses droits au point de rompre ce principe d’égalité des armes, créant ainsi un « climat délétère » condamnable. Ce climat a d’ailleurs été dénoncé par le Président du Conseil d’Administration d’Orange.
La Justice précise que les courriers des 29 et 30 janvier 2024 du président du syndicat CFE-CGC Orange, M. Sébastien Crozier, ont participé à ce climat avec une volonté polémique et de provocation et ceci à la veille du second tour du dit scrutin.
Un syndicat qui nourrit les débats d’attaques personnelles, mensongères et calomnieuses, pour influer sur les résultats d’un vote est-il encore digne de confiance ?
La CFE-CGC Orange a fait appel de cette décision, mais cette dernière est exécutoire et s’impose à tous tant que la Cour d’Appel n’aura pas rendu de décisions contraires.
L’équité, le respect, la vérité, le sérieux
Espérons que ce jugement donnera un coup d’arrêt aux pratiques douteuses et violentes de M. Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange et Directeur du Mécénat Public du groupe Orange. Nous sommes certains que tous les électeurs de ce syndicat ne se retrouvent pas dans le lynchage médiatique et les rumeurs nauséabondes que ce Monsieur a orchestrés lors de ces élections.
Pour la Cfdt, tous les coups ne sont pas permis pour gagner une élection.
Le syndicalisme de la Cfdt, c’est d’être au service de tous les salariés, de leurs droits, de leurs conditions de travail.
La Cfdt veut travailler sans violence, dans le respect des personnes et de ses valeurs humanistes.
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